Compte-rendu de l’assemblée générale de la FR GDS BFC (reconnu OVS) du 03/07/2023, à laquelle le Dr. DIMBERTON s’est rendu.

Rapport financier de l’exercice 2022

Les recettes sont de 5 473 470 € (dont 4 165 000 € pour le PSE MEDICAVET) pour des charges de 5 531 707 €, soit un déficit de 58 237 €.
Le rapport financier est basé sur une gestion analytique par section (Générale, OVS, Bovine, Porcine, Ovine, Caprine, Apicole Aquacole et PSE). Le déficit est surtout important sur la section bovine (46 559 €) et l’OVS (11 677 €).

Il est à noté que le GDS BFC ne touche plus de subvention du Conseil Régional (1 200 000 € auparavant).
Désormais seuls des appels à projet spécifiques pourront être subventionnés par le Conseil Régional (exemple du plan de lutte contre la Besnoïtiose).

Pour l’OVS, une cotisation est obligatoire pour tous les éleveurs, toutefois on note des impayés à hauteur de 45 000 € essentiellement chez les non adhérents au GDS.

En dehors de celles du PSE, les recettes sont essentiellement apportées par la convention avec la DRAAF (358 000 €). Sur le PSE, seul un salaire de 7200 € annuel est financé, aucun bénéfice n’est réalisé par le GDS BFC.

L’avenir du PSE est toujours incertain, le dossier est dans les mains de la DGAL et du ministère de l’agriculture.

Le budget prévisionnel fait apparaître une augmentation de 25 000 € des cotisations pour la section bovine, il restera toutefois toujours un déficit de 25 000 €.

Rapport d’activités des sections

Section bovine : La BFC est la seule région à avoir pris un arrêté mouvement BVD, la section remercie la DRAAF pour son écoute.
Le nombre de foyer IBR est en baisse (150 dans la région).
L’assainissement en BVD est toujours en cours. Un doute persiste sur l’aide du Conseil Régional pour le dépistage par boucles auriculaires, si cette aide est refusée, le cout sera reporté sur les éleveurs.

Section Porcine : La campagne de dépistage volontaire du SDRP est maintenue. La PPA est présente en Allemagne et Italie, l’arrivée sur le territoire français est certainement inévitable.

Section Ovine, section Caprine : De nombreuses formations ont été réalisées en collaboration avec le GTV. Le parasitisme sera le thème privilégié pour 2024. Des changements vont apparaître dans les cotisations : les petits détenteurs paieront un montant fixe, les éleveurs un forfait et un montant par animal, les producteurs de fromage pourront souscrire à une cotisation supplémentaire.

Section Apicole : 2000 apiculteurs sont adhérents sur un total estimé à 4700. Les enjeux sanitaires portent sur la Varoose et Vespa velutina. 10 TSA seront formés chaque année dans chaque département afin d’étoffer leur nombre. L’arrivée de OMAA a été annoncée par le représentant du GDSA JP Courbet.

Section Aquacole : 15 adhérents représentant 65% de la production. Les enjeux sanitaires portent autour du SHV et du NHI.

Conclusion

Le docteur DIMBERTON a souligné la bonne coopération entre les acteurs du sanitaire au niveau régional, les formations éleveurs doivent être développées ainsi que les interventions des vétérinaires dans les lycées agricoles. Pour cela un financement régional est nécessaire.
Nos actions de lutte contre l’apparition de déserts vétérinaires ont été détaillées, le rôle des éleveurs dans cette lutte a également été souligné : ils doivent se fournir en médicaments chez leur vétérinaire traitant s’ils souhaitent conserver un maillage vétérinaire.

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